Une structure élémentaire, échafaudage végétal signe l’espace.

Sur elle repose une trame de fils tendus et déployés que deux observateurs,

acteurs organisent par une succession de déplacements et actions répétitives.

L’idée sous jacente à la pièce était la question de l’immersion du corps

dans une construction qui se bâtit dans une simplicité de moyens. Cet espace construit à l’échelle

du corps abrite une trame sensible, accessible et fluide.

Sous différents aspects, par son volume, par sa spatialité en vibration, sa capacité

à être manipulée et traversée, la structure s’inspire des «Pénétrables» de Jesus Raphael SOTO.

Ces volumes géants monochromes, élastiques et fluides

s’inscrivent dans l’environnement, enveloppe le passager qui s’y déplace brouillant sa perception.

Dans «Place Déplace» l’enjeu est d’inviter le public assistant aux mises en espaces de constructions

successives à intervenir sur la pièce pour donner à voir ses propres intentions dans la transformation de la construction.

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